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Fils d’un commerçant en cidre, Pierre-Simon Laplace, nait à Beaumont en 1749, au sein d’une famille d’agriculteurs.
Pierre-Simon Laplace rejoint le collège royal à l’âge de sept ans, puis remarqué pour son intelligence précoce, accède à l’Université de Caen.
Laplace s’ouvre à la nouvelle science mathématique.
A Paris il rencontre le mathématicien d’Alembert, qui lui obtient un poste de professeur de mathématiques à l’École royale militaire à 19 ans.
Laplace y mène un travail innovant sur le calcul que le savant Lagrange vient de perfectionner.
Examinateur des élèves de l’artillerie, c’est lui qui interroge le jeune Bonaparte, candidat officier.
La France de Napoléon est un empire des sciences et des scientifiques.
Laplace produit un apport considérable à l’astrophysique. Il publie « l’exposition du système du monde », où il montre que les mouvements planétaires sont restés voisins de ceux prévus par Newton.
Professeur dans la jeune Ecole Polytechnique, avec Carnot, Monge, Arago, Fourcroy et Lamblardie, Laplace établit son premier programme mathématiques.
Il devient membre de la plupart des Corps de l’Etat : Chaire de mathématiques, Institut des sciences et des arts, Ecole Normale, Ministre de l’intérieur, Sénat, Bureau des Longitudes, Société de géographie, Académie des Sciences et Académie Française où il projette « une nouvelle carte topographique de la France ».
Exerçant une influence sur les scientifiques de son temps. Il est comparé à un Newton français pour son extraordinaire aptitude pour les mathématiques : « traité de la mécanique céleste « , son « système du monde » et sa « théorie des probabilités ».
Fier de son génie, on dit de lui : « Laplace laisse vraiment transparaître le fait qu’il se considère le meilleur mathématicien de son temps en France. »
Pierre Simon Laplace meurt à Paris en 1827. Son nom figure sur la Tour Eiffel et au Panthéon.
En 1932, les États-Unis d’Amérique offrent à Beaumont une statue de Pierre-Simon Laplace « Pour la paix et le développement des sciences ».
Statue de Laplace
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Ancien lavoir municipal de 1841. Dans toutes les communes, le lavoir collectif permettait chaque semaine de savonner et rincer le linge.
Le Lavoir
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