POINT D'INTÉRÊT 8
PASSAGE DU PRIEURÉ
Ancien passage privé du Prieur par lequel il rejoignait la nef de l’église.
CIRCUIT TOURISTIQUE DE BEAUMONT-EN-AUGE
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LE PRIEURÉ
En 1060, la charte qui crée le prieuré de Beaumont est signée de Robert, vicomte de Roncheville, ainsi que sa femme Suzanne, selon la règle des Bénédictins.
Dédiée au Saint-Sauveur et sous l’invocation de Notre-Dame, on vient habiter autour de l’église et son prieuré. Robert et sa femme demandent à y être inhumés.
Le prieuré est dirigé par un prieur qui accueille visiteurs et pèlerins. La vie monastique est faite de travaux et de prières. On y travaille à défricher, on y fend du bois dans la forêt de Reux, on élève des brebis pour leur fromage, on pêche dans les rivières, on cultive un potager, ainsi qu’un verger. On y diversifie la culture de plantes, échangées avec d’autres monastères, pour ne pas appauvrir le sol.
Le prieuré de Beaumont est embelli d’un cloître, d’un jardin de « simple » ou plantes médicinales, de salles communes, salle à manger, infirmerie, cellules et dortoirs. Le lieu héberge jusqu’à douze moines.
Tout est silence, seul leurs chants sont perceptibles.
Dans ce lieu de bienveillance, les moines accompagnent ceux de passage, procurant des « écuelles de soupe » aux pèlerins et voyageurs.
Pourvus d’une tunique de laine noire, d’une ceinture de cuir, protégés des intempéries par une longue capuche, de sandales de cuir et aux champs d’un chapeau à larges bords, à Beaumont et ses abords, les moines œuvrent en toutes saisons.
En 1792, avec la Révolution, le prieuré de Beaumont est déserté, son mobilier vendu. Les bâtiments monastiques deviennent une mine de pierres réemployées. La plupart sont détruits.
9. COUVENT ET LOGIS DES MOINES
Souhaité en 1060 par un proche de Guillaume le Conquérant, le prieuré accueillait une communauté de moines Bénédictins. Lieu de travail, de dévotion et de réception des pèlerins, le monastère était un des plus anciens pèlerinages de Normandie.
Couvent des moines
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