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« Le relais de poste aux chevaux » de Beaumont-en-Auge est un témoignage de l’histoire du transport. Architecture traditionnelle normande.
Au XVIIIème siècle, la France a le meilleur réseau routier d’Europe. L’administration des Postes assure l’acheminement des biens et des personnes au-delà des frontières. En même temps que le commerce et l’industrie prospèrent, la Poste aux chevaux connaît un essor considérable.
La France compte deux millions de chevaux. Parmi les plus robustes, le « postier breton » tracte les diligences.
En 1808, trois-cent-quatre-vingt malle-poste circulent partout dans les cent-quarante départements que compte la France impériale. Elles font de la Poste des agents d’informations dans les campagnes.
La France est maillée de relais tous les douze kilomètres. On y met au repos les chevaux épuisés par la route, qu’on permute pour des attelages « frais ».
Étape attendue du voyage, l’auberge attenante au relais est un endroit réparateur. On y dort, on s’y restaure, on s’y réuni entre habitants et hôtes de passage.
Avec la généralisation du chemin de fer, les relais de poste ferment progressivement, remplacés par les bureaux de poste et les autocars.
Village au marché de bétail des plus réputés, jusqu’a Paris, Beaumont comptait jadis cinq auberges de voyageurs. Celle de l’abbaye, citée dès le XVIIe siècle, jouxtait la vaste halle commerçante du bourg.
AUBERGE DES VOYAGEURS
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